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Madame Gudule
Madame Gudule
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27 décembre 2007

Voyages...

Je dois partir 28 jours en Angleterre, je ne le savais pas. Dans le train j'égare ma belle écharpe rouge ; j'ai changé de place avec Chausson et diverses personnes, et je l'ai laissée à ma place d'avant, pensant la récupérer à la fin du trajet. Malheureusement dans le tohu-bohu à la gare, mon écharpe a disparu. Je retourne sur mes pas et interpelle l'agent de ménage qui était dans le train. Je lui demande si elle n'a pas retrouvé une étole rouge ; elle regarde, et m'envoie une écharpe en laine orange et verte assez immonde ; mais c'est déjà ça, au moins je n'aurais pas froid. Elle retourne chercher mais le train s'en va ; elle me crie quelque chose par la fenêtre, je ne l'entends pas. Je pose un mot à la consigne, on m'en envoie un, mon écharpe a été retrouvée il y a un mois en Espagne ; cela ne m'intéresse pas. À la sortie je retrouve Morag, la Monade C., Chausson. J'apprends qu'on est là pour longtemps ; mais je n'ai pas pris mon portable, et je n'ai que 60 euros sur moi ! Ça va être juste pour les cadeaux de Noël...
Morag nous fait découvrir Oxford. Je me dis que j'ai tout à gagner à travailler mon anglais. D'ailleurs j'aime bien la langue.
Dans le métro, des drôles de cabines en forme d'oeufs nous accueillent. Je demande quand est-ce qu'on descend, et là la Monade C. réalise que c'est notre arrêt ; nous sortons en trombe, les portes se referment. Je ne vois pas Chausson sur le quai avec nous ; je regarde dans la cabine, elle n'est pas là, mais où a-t-elle bien pu passer ? Il y a avec nous P.A., Coco, Gwendoline, la Monade V2, enfin toute la bande des débauchés du samedi soir. Ils s'apprêtent à ressortir des tourniquets ; mais Chausson n'est pas là ! Je dis qu'il faut qu'on l'attende. Elle revient revêtue d'une superbe combinaison de ski jaune fluo, skis sur l'épaule, prête à descendre les pistes.
Plus tard, une nuit.
Nous sommes dans une surface qui est un mélange de chez moi et de mon grand-père. Chausson vient me chercher, toute excitée, car elle va à une soirée le soir même où seront présents la même bande que dans le métro. J'hésite à venir... mais je dois rentre ma statuette de barbie faite maison au prof de français le lendemain ! Je lui colle une plaque de plastique sur la figure, et je me dis que je sécherai le latin pour la finir.
Il me reste à me préparer pour cette soirée...
J'enfile des habits très ridicules, un haut doré avec du noir par dessus, quelque chose d'argenté -je ne sais plus quoi-, et je me dis que tout cela est très mal assorti. J'essaye de rattraper avec le maquillage... beaucoup d'eye liner, du khôl pour bien noircir le regard, du doré sur la paupière, et des paillettes étoilées tout partout. Je force trop sur le fond de teint, ça fait des espèces de cloque et ça me stresse, je dois tout recommencer !
Chausson arrive, complètement ivre, et explique qu'elle veut prendre la voiture pour aller à la plage. Je refuse catégoriquement ! « mais enfin, tu t'es vue ? Tu es la première à faire la leçon à ton frère dans ce cas là ! » J'aimerais bien conduire à sa place mais je n'ai pas le permis.
Et là nous sommes sur un banc, sur la plage, dans la nuit. Je suis assortie à la Monade C, pensais-je. Je m'assoies à côté d'elle, elle est allongée lascivement sur le banc. Je trouve qu'elle a pris trop de poids en trop peu de temps, c'est dommage...
Puis soudain je suis dans le chez-moi étrange, accompagnée d'un dénommé Romaric, qui n'est pas celui que je connais de Dijon. Celui-ci est aussi tout maigre, assez grand, il a les cheveux longs et une barbiche. Je crois qu'il est homo. Mais j'ai bien l'intention de coucher avec lui quand même. C'est d'ailleurs ce que nous faisons, dans le salon. J'ai mis mon nouvel ensemble, le soutien-gorge acheté à Paris et la culotte offerte en complément à Noël ; j'ai ajouté par dessus mes porte-jarretelles ; le noir et le marron ne vont pas vraiment ensemble, mais c'est pas grave. J'aime beaucoup sentir les os de mes hanches, que je ne sens que depuis que j'ai minci quand je suis allongée.
Mais on ne peut pas finir, mes parents arrivent soudain. Je ne sais pas quoi faire de lui... finalement sans que je comprenne pourquoi il se retrouve accepté, même s'il a l'air désespérément con dans son t-shirt trop grand et son caleçon, et je lui monte un lit de camp-de ski à côté des lits des autres. Je m'arrange un petit coin avec mon portable et une couverture pour dormir à côté de lui et espérer finir ce qu'on a commencé.

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Commentaires
G
Non. Personne n'accepterait d'échanger ma belle écharpe rouge. Pas même contre deux autres belles écharpes rouges.
F
Faut-il accepter de changer une jolie écharpe rouge contre une moche écharpe orange ? ( je sais bien que l'on doit respecter ses parents, mais tout de même ) :-)
Madame Gudule
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