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Madame Gudule
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9 novembre 2007

Tosca - restons dans Puccini



Spéciale dédicace à Chausson, qui a fait la queue une heure hier à l'opéra Bastille pour avoir une place de dernière minute... qu'elle a eu à seulement 9 euros, pour le parterre, tandis que mes 50 euros ne m'ont donné droit qu'au fond du 2e balcon !
Il faut passer le générique sur la vidéo, qui est un peu long, à moins d'être fervent admirateur de Bizet.
Mes impressions pour hier soir : ça fait toujours drôle d'entendre en vrai ce que l'on ne connaît que via les enceintes pourries de l'ordinateur. Alors niveau sensations, chapeau. De plus faut dire que si la musique de Puccini est bien trop grandiloquente pour le premier acte, il n'a quand même pas son pareil pour faire tordre les entrailles de n'importe quel spectateur aux moments dramatiques. Le final de Tosca est particulièrement réussi pour ça... il n'y a pas à dire, il fait de l'effet, le bougre !
Mise en scène très statique, qui se veut baroque mais qui atteint avec difficulté le stade de l'indifférence totale.  A part deux tentatives de rendre ça original au troisième acte, le berger qui s'endort sur le toit du château et le cadavre d'un soldat mort on ne sait comment, je n'ai eu que des impressions de déjà-vu. Le point positif : si c'est déjà vu, c'est que c'est aussi notoirement efficace. Et pour une fois Tosca ne saute pas comme un hippopotame atteint de crise de schizophrénie. Non, elle tombe. La nuance est de poids.

Bon allez, si j'en suis à parler de la vitesse maximum de chute de la chanteuse, c'est que j'ai plus qu'à arrêter de raconter n'importe quoi.

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